31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 05:53
Faites le bilan de 2012 (pour mieux aborder 2013)
Judicieux – et pour tout dire nécessaire – de prendre le temps d’un retour en arrière avant de tourner définitivement la page 2012. Tirer les enseignements de l’année écoulée permet d’aborder l’avenir (désormais très proche) de manière plus méthodique et plus déterminée. Séquence introspection !

1. Le kilométrage

Question : quel est votre kilométrage hebdomadaire ? Mensuel ? Annuel ?

Plus que la simple donnée chiffrée, qui sert éventuellement à flatter les égos, il est intéressant de tracer la courbe de l’évolution des kilomètres courus à l’entraînement au cours de l’année. Pour cibler les éventuelles variations trop importantes pouvant expliquer blessures ou surmenage (lorsqu’une élévation brutale est constatée) ou méforme (dans le cas inverse). Une certaine régularité, doit s’observer. Les variations doivent être douces et raisonnées. Jamais brutales !

2. Le nombre (et le type) de compétitions

Question : êtes-vous boulimique de compétitions ou réfractaire au dossard ? Avez-vous bien calqué vos objectifs sur vos envies ?

Le nombre (et le type) de compétitions courues sur une saison est très révélateur : au delà de deux marathons sur une seule saison, inutile d’envisager la performance à tout prix. Idem lorsque l’envie d’accrocher un dossard se nourrit chaque weekend.

Mais si l’objectif est rattaché à une notion de progression et de performance, les objectifs doivent être peu nombreux sans être rarissimes. Cibler précisément deux à trois objectifs dans l’année plus quelques courses de réglages. Pas plus.

3. Les cycles d’entraînement

Question : sont-ils clairement identifiables ? Ou avez vous fait la même chose toute l’année ?

L’habitude est souvent l’ennemi de la progression. S’imposer les mêmes séances toute l’année installera une forme d’adaptation de l’organisme qui le conduira vite à la stagnation. La variation est le meilleur moyen de progresser, certaines phases d’entraînement seront consacrées au développement de la VMA et de la préparation physique (généralement avant d’attaquer une préparation spécifique).

D’autres seront consacrées au travail de volume (souvent en pré-saison) ou à répéter les allures visées en compétition (lors de la phase spécifique). Mettez de la variété : plus l’organisme est sorti de ses repères habituels, plus il est capable de s’adapter !

4. Les séances d’entraînement réalisées

Question : profitez-vous de tout l’éventail de techniques pour vous donner les meilleures chances de progresser ?

Séances de VMA, séance d’allure spécifique, sortie longues, séance de préparation physique générale, séances de côtes…Nous en rabâchons régulièrement les fondamentaux sur Runners.fr. Et vous, avez vous utilisé tout ça pour construire votre entraînement ?

5. La réalisation des objectifs

Question : ont-ils été atteints ?

Si oui, garder quelques idées de ce qui a bien marché, sans ommettre d’envisager maintenant les moyens de faire mieux.

Si non, tenter d’identifier clairement les erreurs en réevaluant les points développés si dessus, et sans oublier de mettre dans la balance la vie non sportive. Les contraintes extérieures (familiales, profesionnelles) ont pu avoir une incidence non négligeable sur l’absence de performance.

Préparer un marathon dans un esprit compétitif lorsqu’on a manqué de temps peut conduire au surmenage. Ne jamais laisser le sportif prendre le pas sur le reste. Un bon coureur est avant tout un coureur qui sait mettre de l’équilibre entre toutes les facettes de sa vie !

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